Finaliste Miss Canada 2022

Bonjour,

Sarah est née à Toronto, en Ontario, d’un père perse et d’une mère canadienne. Après que sa mère soit décédée d’un cancer du sein alors que Sarah n’avait que quinze ans, elle s’est brièvement installée dans le New Jersey pour y vivre avec son père. Trois ans plus tard, elle est revenue au Canada et a obtenu deux diplômes en littérature à l’Université Concordia, le premier en littérature anglaise et le second en création littéraire, avec une spécialisation en poésie. Amoureuse du processus d’apprentissage, elle a également complété une mineure en biologie.

Sarah est déterminée à honorer la mémoire de sa mère en perpétuant sa nature compatissante qui lui vient très naturellement. Elle fait activement des dons et des collectes de fonds au nom de la Société canadienne du cancer, de la Croix-Rouge canadienne et de Médecins sans frontières. Inspirée par les femmes fortes et compatissantes de l’histoire, elle offre également son aide partout où le besoin s’en fait sentir.

Son expérience de bénévolat international la plus mémorable a eu lieu lorsqu’elle a posé sa candidature et a été sélectionnée au sein d’un petit groupe d’étudiants en biologie pour participer à la recherche et à l’éradication d’espèces envahissantes dans les îles Galápagos. Elle a présenté les résultats de ses recherches à la réserve faunique locale dans l’espoir qu’ils contribuent aux efforts visant à réduire la perte de territoire des espèces indigènes. Lorsqu’elle n’était pas en train de faire des recherches, elle a aidé à planter et à restaurer la population d’arbres Scalesia (une espèce menacée que l’on ne trouve qu’aux Galápagos) sur l’île San Cristobal.

L’année suivante, Sarah a combiné son amour de l’écriture avec son activisme et a organisé un festival littéraire intitulé “Off the Page” avec un groupe de ses pairs du programme d’écriture créative. Le thème du festival était axé sur la perturbation des espaces oppressifs et l’autonomisation des corps marginalisés. Par exemple, au moment où elle s’est inscrite à Concordia, les étudiants masculins étaient quatre fois plus susceptibles de participer activement aux discussions en classe que les étudiantes. L’objectif du festival était d’aider à créer un espace plus sûr et plus inclusif pour ceux dont la voix n’était pas entendue auparavant.

Si l’organisation du festival littéraire a été une expérience enrichissante, elle l’a également amené à réfléchir à sa propre vie et à réaliser qu’elle aussi était une voix marginalisée. D’aussi loin qu’elle se souvienne, on lui a dit qu’elle était “différente”.  Après des années d’incapacité à comprendre en quoi consistait cette différence, Sarah a été diagnostiquée comme souffrant d’un trouble cognitif – le TDAH – qui a remis en question son sentiment d’identité. Au fur et à mesure qu’elle en apprenait davantage sur le TDAH, elle a commencé à s’interroger sur ses capacités et a été momentanément paralysée par une liste croissante de choses qu’on lui disait “ne pas pouvoir faire”. Face à cette liste, elle a pris une décision cruciale : l’ignorer !

Malheureusement, Sarah a rapidement réalisé que le fait d’être honnête au sujet de son TDAH l’exposait à une stigmatisation négative. Elle a souvent entendu des phrases comme “tu n’as pas l’air handicapée” ou, ce qui est le plus déchirant, “tu devrais peut-être reconsidérer le fait d’avoir des enfants”. Ces commentaires n’ont fait que renforcer son désir de sensibiliser le public au TDAH et à d’autres troubles cognitifs.

Pendant la pandémie, Sarah a utilisé le site Web de CanaDon pour recueillir des fonds pour des organismes de bienfaisance offrant des évaluations et des services de soutien aux personnes atteintes de troubles cognitifs. Elle collabore actuellement avec d’autres écrivains pour réunir une anthologie de poésie et de nouvelles neurodivergentes. L’anthologie est un petit pas pour s’assurer que les personnes atteintes du TDAH, et leurs expériences, sont représentées dans la littérature.